[Appartement de Joey.]
Joey est en train de se faire à manger. Gina arrive.
Gina : Salut.
Joey : Salut.
Gina : Où est Michael ? Il est levé ?
Joey : Non, il est rentré très tard, hier soir et c'est la troisième fois en une semaine, je crois qu'il doit avoir une petite amie.
Gina éclate de rire.
Gina : Je suis une mauvaise mère.
Joey : Oh, arrêtes, je suis sérieux. C'est très possible. Il voit comment je suis avec les femmes et il m'imite involontairement.
Gina : Oui, c'est vrai que c'est possible, on est jamais au courant de rien avec Michael. J'arrive pas à savoir ce qu'il éprouve.
Michael arrive dans la cuisine en chantant.
Joey : Tu dis si je me trompe mais ça, c'est Peter Cetera, la voix de l'amour moderne.
Michael recommence à chanter.
Joey : Michael, Michael. Dis moi, on peut savoir ce qui t'arrive ?
Michael : J'ai rencontré quelqu'un.
Gina : Il a rencontré quelqu'un.
Joey : Tiens.
Michael : Et c'est une femme.
Joey : Et c'est une femme.
Gina : Il a rencontré une femme.
Michael : Désolé de ne vous avoir rien dit avant mais c'est encore tout récent. On est sortis ensemble qu'une ou deux fois.
Gina : Quand je peux la rencontrer ?
Michael : Non, j'ai pas envie de la brusquer, maman.
Gina : Mais je vais pas la busquer. Elle va m'aimer, je suis une mère sympa, j'ai même un tatouage sur la fesse qui le prouve. Alors, je la vois quand ?
Michael : On peut peut être prévoir cette rencontre quand les poules auront des dents.
Joey : Arrêtes, les poules ont déjà des dents. Tu as une petite amie.
[Générique.] [Térasse.]
Joey : Salut.
Gina : Salut.
Joey : Il y a une espèce d'ado un peu malade qui arrête pas de me mater mais il est pas là aujourd'hui alors je vois pas l'interêt.
Joey : Dis moi, t'aurais pas vu Alex ?
Gina : Oui, il y a à peine une seconde. Elle avait l'air occupée.
Joey : Oui, c'est sa façon à elle de surmonter son divorce. Elle s'occupe l'esprit sans arrêt avec tout un tas de projets : nettoyer le garage, décaper le bain à remous.
Gina : L'autre jour, elle m'a proposé de me fabriquer une paire de bottines.
Joey : Oh, surtout, accepte. Elles sentent un peu bizarre mais, bon sang, ce qu'elles sont confortables.
Gina : Moi, je trouve que c'est bien qu'elle s'occupe. C'est vrai, après mon divorce, j'étais tellement déprimée que la seule chose qui m'ait fait tenir, c'est de passer mon brevet.
Alex arrive.
Alex : Salut.
Gina : Bonjour, t'as pas l'air d'avoir la pêche.
Alex : C'est que j'ai plus de projets.
Gina : D'ailleurs, tu ne m'as toujours pas fabriqué mes bottines.
Alex : Je savais pas si tu faisais du 39 ou du 40 alors j'ai fais 2 paires.
Joey : Oh, bon sang, ça pue deux fois plus fort. Heu, dis donc, Alex, ça va, toi ?
Alex : Oui, si ce n'est que mon divorce m'affecte beaucoup finalement. J'ai l'impression que je serais plus jamais heureuse.
Gina : Mais si, tu verras. On va t'aider, nous.
Joey : Oui, tiens, je vais t'emmener au club-café-théâtre où je suis allé. Il y avait un type qui expliquait comment la plupart des blancs beurrent leurs toasts, ils mettent du beurre, du beurre, du beurre, du beurre...
Alex : J'ai rien compris.
Joey : Ouais, j'ai rien compris non plus mais tout le monde se marrait, je me suis dit : qu'est-ce que ça peut faire ? Je rigole aussi. Du beurre, du beurre, du beurre...
[Chambre de Joey.]
Sara et Joey sont en train de lire un script.
Joey : Alors, tu vas quitter le Mont Powder et ne reviens jamais.
Sara : Tu sais que tu parles à un loup ? Comment tu veux que je le joue ?
Joey : Bah, tu grognes.
Sara : D'accord. Grrrr.
Joey : Je suis sûr que tu peut être plus crédible.
Sara : Alors, grrrr.
Joey : Oh là là, arrêtes de tirer la couverture à toi.
Sara : Tu sais que je t'ai apporté un petit quelque chose pour aujourd'hui.
Joey : Ah bon, pourquoi pour aujourd'hui ?
Sara : Oh, c'est pas important. C'est juste que ça fait un mois qu'on sort ensemble.
Joey : Je le savais. Joyeux anniversaire.
Ils s'échangent les enveloppes et les ouvre.
Joey : Oh, bah ça alors. T'as acheté la carte du bébé avec les lunettes de soleil aussi.
Sara : Oui, dans le petit magasin au coin de la rue.
Joey : Ouais, c'était soit celle-là, soit celle des condoléances avec Garfield dessus.
Sara : Ouais, c'est ça. J'adore ça, on s'est souvenus tous les deux du jour mais on a été trop fainéants pour aller s'acheter des cadeaux plus sérieux.
Joey (en lisant la carte) : Au type le plus gentil que je connaisse. Tu comptes énormément pour moi. Je suis très heureuse que tu sois dans ma vie.
Sara (en lisant la carte) : T'es canon.
Joey : Et c'est sincère.
Ils s'embrassent.
Sara : Faut que j'aille travailler.
Joey : Tu fais quoi aujourd'hui ?
Sara : Toute une série de portraits.
Joey : Oh, je suis désolé. Je sais que tu as horreur de faire ça.
Sara : C'est le seul travail que j'ai trouvé depuis que je suis arrivée ici. Enfin, sauf peut être cette publicité en espagnol pour du lait et qui est le boulot le plus porno que j'ai jamais fait.
Elle lui montre la photo de la publicité.
Joey : Dis donc, elle aime bien le lait, la petite.
Sara : Si tu savais comme c'est frustrant.
Joey : Attends, écoutes moi. Si tu es vraiment si malheureuse, je peux en parler à mon agent, elle peut te trouver quelque chose de mieux.
Sara : Ah oui, tu ferais ça ?
Joey : Hé, t'es ma copine.
Ils s'embrassent.
Sara : Je te remercie. C'est sympa. Ah oui, au fait, t'es canon aussi.
Joey : T'aurais dû le noter. C'est ça qui est important.
[Appartement de Joey.]
Gina arrive, Joey est assis.
Gina : Elles te font aussi les pieds noirs, les bottines d'Alex ?
Joey : Ouais, je trouve ça sympa et maintenant plus besoin de mettre de chaussettes.
Michael (au téléphone) : D'accord ma chérie, je te rappelle. Bon allez, tu raccroches la première. Non, c'est toi qui raccroche. Non, je te dis que c'est toi. Bon alors, à 3. Un, deux, trois. J'ai pas racroché non plus . Allo ? (Il raccroche). Heu, maman, tu veux bien qu'on fasse la fête des mères le soir au lieu de la faire le midi ?
Gina : Pourquoi ?
Michael : Hé bien, Lorraine m'a invité à déjeuner avec sa famille.
Gina : On pourrait faire ça tous ensemble, non ?
Michael : Je sais pas.
Joey : Ha, je crois que c'est plutôt une bonne idée. C'est bien de la présenter à ta mère maintenant pendant qu'elle trouve encore que tout ce que tu fais est mignon. Ouais, si t'attends plus longtemps, ça peut tourner au cauchemar.
Gina : C'est vrai. Tu sais que je tire à vue.
Michael : Bon très bien, tu vas la rencontrer. Seulement, tu vas me promettre d'être genttille, polie et respectueuse.
Gina : Oui, et je te promets que je dirais pas de gros mots.
Joey : T'auras pas de meilleur accord. Accepte tout de suite.
[Bureau de Bobbie.]
Joey arrive.
Joey : Salut.
Bobbie : Joey, oh, ce que je suis contente de te voir. Je commence ma toute première journée de sobriété et je trouve la vie magnifique.
Joey : J'aurais un service à te demander.
Bobbie : Tu me mets la pression. (Elle boit.)
Joey : Bon, je t'explique. Ma copine est une formidable photographe qui voudrait trouver un boulot plus intéressant alors je me suis dit que tu connaitrais peut être quelqu'un.
Bobbie : Oh, bien sûr. Je vais appeler mon frère, il travaille dans un grand magazine. A mon avis, il devrait lui trouver un job en un rien de temps.
Joey : Je vois. Bon, bah si tu veux pas m'aider, c'est pas grave mais évite d'être sarcastique.
Bobbie : J'étais pas sarcastique. Je t'ai dis la vérité. Mon frère travaille bien dans un grand magazine. Et je vais lui passer un coup de fil.
Joey : D'accord. Ce serait super parce que, tu vois, je suis raide dingue de cette fille, on s'entend à merveille tous les deux.
Bobbie : Oh, c'est merveilleux. Le plusimportant, tu vois, à mes yeux c'est que ta vie privée soit un vrai compte de fées.
Joey : C'est trop gentil.
Bobbie : Hé bah, cette fois-ci, tu vois, j'étais sarcastique.
[Térasse.]
Howard : Salut Alex, j'ai appris pour ton divorce. Je suis vraiment désolé.
Alex : Je te remercie, Howard.
Howard : Oui, alors je me suis dit que comme on était célibataires tous les deux, on pourrait...
Alex (en pleurant) : Oh non, alors ce sera ça mon avenir ?
Howard : En fait, t'as pas dis non. Génial.
Howard s'en va.
Gina : Alex, viens voir. (Elles entrent dans l'appartement). J'ai trouvé une cassette et je peux t'assurer qu'elle va te refiler la pêche.
Alex : Qu'est-ce que c'est ?
Gina : C'est un épisode d'une série dans lequel Joey Tribbianni joue un étudiant russe qui vient aux Etats-Unis et qui a du mal à s'adapter.
Joey (dans la télé) : Melissa, toi venir bal promo avec moi ?
Fille (dans la télé) : Désolée Brice, mais tu pourras pas t'intégrer.
Gina : Attends, tu vas voir, c'est encore meilleur quand il prend l'accent allemand.
Joey (dans la télé) : Pourquoi toi être si dure avec moi ?
Gina : Fais un effort.
Alex : Faut m'excuser, je suis peut être incurable si ça se trouve.
Gina : Non, ça m'étonnerait. Bon écoute, je dois aller déjeuner chez la petite amie de Michael alors dès mon retour, je te promets que je vais te trouver un truc qui va te faire oublier ton divorce.
Alex : Michael a une petite amie ?
Gina : Ouais, je vais la rencontrer pour la première fois.
Alex (en pleurant) : Alors, il se lance dans une relation amoureuse et moi je vais mourir toute seule.
Gina : Arrêtes, il y a Howard qui a craqué sur toi.
Elle pleure encore plus.
[Appartement de Lorraine.]
Gina et Michael arrivent chez Lorraine. Michael frappe à la porte.
Gina : Je suis super excitée de rencontrer Lorraine. Elle existe vraiment, hein ? On est pas chez quelqu'un que t'aurais choisi au hasard ?
Michael : Elle existe vraiment.
La porte s'ouvre.
Tanya : Salut Michael.
Michael : Salut.
Tanya : Reste pas dehors. (Ils entrent). Enchantée.
Gina : Bonjour. Je suis ravie de vous rencontrer, Lorraine.
Tanya : Oh, mais je ne suis pas Lorraine, je suis Tanya.
Gina : Pardon, j'ignorais que Lorraine avait une soeur.
Michael : Non, non, non, maman. Tanya est la fille de Lorraine.
Lorraine arrive.
Lorraine : Salut toi.
Michael : Bonjour.
Ils s'embrassent.
Lorraine : Bonjour, vous devez être Gina ?
Elles se serrent la main.
Gina : Et vous, vous devez plaisanter ?
[Appartement de Sara.]
Joey arrive avec une pizza à la main.
Joey : Comment tu vas, trésor ?
Sara : Ca va. Je suis allée à l'entretien de ce magazine où ton agent m'a envoyé. Je te remercie mille fois.
Joey : C'est normal. Tu es la petite amie de Joey Tribbianni, ça offre des avantages. Je t'aurais aussi des billets pour un match des Clippers. Si tu me laisses 2 mois et si tu te fiches de l'équipe qui les rencontre.
Sara : Tu sais qu'ils m'ont proposés un job ?
Joey : C'est pas vrai ? Mais c'est vraiment formidable.
Il l'embrasse sur la joue.
Sara : Oui.
Joey : Bon alors, puis-je suggérer que nous fassions une partie de cache-cache érotique ? Tu me trouveras sur le lit et tout nu. Bonne chance.
Il se lève mais elle le retient.
Sara : Non, attends. Le boulot est à Washington et je dois y être dans une semaine.
Joey se rassoit.
Joey : Mais Sara...T'es canon. Tu dois aller à Washington ? J'arrive pas à y croire que ça arrive maintenant. C'est tellement bien ce qu'on vit ensemble.
Sara : Oui, je sais, ça tombe vraiment trop mal mais c'est une telle opportunité. C'est comme si tu pouvais... Si t'avais la chance de jouer avec... Ton acteur préféré, c'est qui ?
Joey : Sir Anthony Hopkins. (Elle le regarde). Non, c'est The Rock.
Sara : Je pense que ce serait différent si ça faisait plus longtemps qu'on était engagés ensemble mais pour l'instant on sait pas jusqu'où ça va aller. N'est-ce pas ? Tu le sais, toi ?
Joey : Non, non, j'en sais rien. Et surtout, je ne veux pas être celui qui t'empêcheras de réussir ta carrière.
Sara : Alors, qu'est-ce qu'on va faire ?
Joey : Je crois qu'il faut que tu acceptes ce poste.
Sara : Ouais.
Joey : Ouais.
Sara : Comment on va faire jusqu'à ce que je parte ? Plus on passera de temps tous les deux, plus ça va être triste.
Joey : On va jouer les prolongations de nos adieux ou bien, on est plus intelligents et on arrête là. (Ils s'embrassent). On se fait les prolongations.
Sara : Oui.
[Maison de Lorraine.]
Tanya : Je vais aller préparer le déjeuner. Je vous apporte un café ?
Gina : Oui, une vodka, ce sera très bien.
Lorraine : J'adore votre sac à main. Je le trouve hyper branché. Je ne pourrais jamais porter ce genre de choses, c'est trop jeune pour moi.
Gina : Il n'y a que le sac à main qui est trop jeune, Lorraine ?
Michael : Maman.
Gina : Je te demande pardon. Alors, vous vous êtes connus comment ?
Lorraine : Et bien, je m'occupe de la librairie Cal Tech et j'avais remarqué que Michael y venait très souvent même parfois le samedi soir alors j'ai commencé à me dire qu'il devait venir pour autre chose que les bouquins. Je me trompais.
Michael : Mais un lien venait de se créer et nous voilà aujourd'hui.
Lorraine : Nous avons énormément de choses en commun et je suis vraiment ravie d'avoir trouvé Michael.
Gina : Et moi je suis ravie pour vous, Lorraine. Après tout, la plupart des hommes de votre génération sont morts à la guerre.
Michael : D'accord. Bon, maman.
Lorraine : Non, Michael, ce n'est pas grave. Je t'assure. Gina, je sais très bien que mon âge a de quoi vous mettre très mal à l'aise mais Michael et moi, nous partageons des instants rares et très précieux. Nous visitons les musées, nous faisons de grandes ballades.
Michael : On regarde aussi les rediffusions de Cagney et Lacey.
Gina : Bon alors, cette vodka, ça vient ?
[Appartement de Joey.]
Joey est au téléphone.
Joey : Bobbie, le boulot que tu as trouvé à mon amie est à Washington. J'en reviens pas que t'aies fais ça. Où t'avais la tête ?
Bobbie : C'est bien ce que tu voulais ? Etre débarassé de cette fille ?
Joey : Non, je n'ai pas du tout envie qu'elle parte, je tiens beaucoup à elle, je te l'ai pourtant expliqué.
Bobbie : Je vais être franche avec toi. La plupart du temps, je t'avoue que je n'écoute que la moitié des choses que tu me dis alors je t'envoie 2 ou 3 mots par-ci, par-là pour entretenir la conversation.
Joey : Quoi ? Mais t'es sérieuse ?
Bobbie : En tout cas, je suis très contente. Allez, on fait comme on a dit.
Elle raccroche.
Michael et Gina entrent dans l'appartement.
Michael : J'en reviens pas que t'aies été aussi dure avec Lorraine.
Gina : Je me suis trouvé très respectueuse, pourtant.
Michael : Ha oui ? Tu lui as demandé si elle avait joué dans Cocoon.
Gina : Ne me dis pas que t'avais pas remarqué qu'elle ressemble beaucoup à Jessica Tandy ?
Michael : Elle n'a que 45 ans, maman.
Joey : Ha, elle est vieille. Voilà, c'est ça qui clochait. Je dois reconnaitre que j'y aurais jamais pensé. Moi, j'ai couché avec une fille qui était 2 fois plus vieille que moi, une fois. C'était une de mes profs. Dans son cours, j'ai eu un A et du coup, on l'a coincée.
Michael : Mais je ne couche pas avec elle. Et puis de toute façon, je vois pas ce que son âge vient faire là. Je tiens à elle.
Gina : Mais qu'est ce que t'as contre les filles de ton âge ?
Michael : Elles sont trop immatures. Elles savent pas ce qu'elles veulent. Elles arrêtent pas de jouer des personnages. Avec Lorraine, j'ai pas à supporter tout ça. Elle sait très bien qui elle est et elle perd pas de temps avec tous ces enfantillages.
Joey : C'est parce qu'elle va mourir d'ici peu de temps.
[Chambre de Joey.]
Joey est assis, il est en train de lire. Gina et Alex arrivent.
Gina : Je veux trouver un truc qui redonne la pêche à Alex. Tu te rappelles ce poisson en plastique qui chantait ?
Joey : Il était censé chanter ? Quand je l'ai vu, j'ai eu une trouille bleue, je l'ai massacré à grands coups de marteaux.
Alex : Moi qui comptais sur ce poisson.
Gina : T'inquiètes pas, fais un saut chez toi, je t'ai envoyé un e-mail avec la vidéo d'un chat qui se fait les griffes sur l'entrejambes d'un mec en string.
Alex : D'accord.
Elle part.
Gina : Bah, alors, ça va ? T'as pas bougé de la journée.
Joey : J'ai pas le moral à cause de Sarah. Je vais la perdre à cause d'un magazine.
Gina : Pourquoi tu lui demandes pas de rester, tout simplement ?
Joey : J'ai pas le droit. On est pas assez avancés dans notre relation.
Gina : Alors, fais un effort pour que votre relation progresse.
Joey : Ha ouais, et comment ? Je lui demande de vivre avec moi ?
Gina : Non, ça c'est un peu trop. En revanche, tu peux lui dire que tu l'aimes.
Joey : Non. La seule fois où j'ai dis à une femme que je l'aimais, enfin ça m'a pété au visage. On vivait ensemble, elle portait le bébé de mon meilleur ami et puis elle s'est remise avec lui.
Gina rit.
Gina : Ouais, c'est un peu dur à avaler. Enfin, ce qui est le plus important, c'est de savoir si tu aimes profondément Sara.
Joey : Je sais plus. Oui, peut être, enfin je crois.
Gina : Moi, à ta place, je tenterais le coup et je lui dirais. Sinon t'arrêteras pas de et demander si le fait de lui dire l'aurait fait rester.
Joey : Ouais, t'as peut être raison. Je le reconnais que je le dis pas souvent mais c'est agréable d'avoir une soeur avec qui partager ses sentiments. C'est très important pour moi.
Gina : T'es incapable de dire à Sara que tu l'aimes mais tu connais les monologues du vagin sur le bout des doigts.
Joey : Merci de ton aide.
Gina part. Michael frappe chez Lorraine.
Lorraine : Michael ? Mais qu'est ce que tu fais là ? J'aurais préféré que tu téléphones.
Michael : Pourquoi ? T'es avec un autre homme, c'est ça ?
Lorraine : Michael.
Michael : Quoi ? C'est le cas ?
Elle fait "oui" de la tête.
Michael : On s'entend bien et toi, tu sautes sur le premier jeune que tu croises ?
Homme : Ma biche, dépêches-toi, mon bain est en train de refroidir.
Michael : Professeur Brightwiser.
Homme : Bonjour Michael.
Michael : Dis donc, vous pensez que vous pouvez me piquer ma copine comme ça ?
Homme : C'est une situation un peu embarassante. Enfin, j'espère que ça n'affectera pas ta décision de devenir mon assistant.
Michael : Si comme assistant, vous me demandez de falsifier des données pour justifier vos thèses à la noix, je vous dis oui immédiatement.
Lorraine : Je t'en prie, Michael, il est inutile d'attaquer les données de qui que ce soit. Spencer, tu nous accordes une minute ?
Homme : Evidemment.
Il part.
Michael : Lorraine, qu'est ce que tu as fait ?
Lorraine : Je sais, j'aurais dû te parler de Spencer mais j'ai cru que tu avais compris que la relation qu'on avait ne pouvait absoluement pas être sérieuse.
Michael : Pourquoi ?
Lorraine : Mais parce que je suis nettement plus âgée que toi. Je suis même plus vieille que ta mère.
Michael : Ne te fis pas à son air d'adolescente attardée.
Lorraine : Je suis navrée Michael. J'adore passer du temps avec toi mais si tu veux vivre une relation sérieuse, il vaut mieux que tu trouves une femme qui soit un peu plus de ton âge. Bon, on se reverra à la librairie ?
Michael : Je crois que je vais plutôt aller chercher mes livres ailleurs.
Lorraine : Il va y avoir des soldes sur les manuels de physique.
Michael : Alors, on se voit lundi matin.
[Appartement de Sara.]
Joey arrive.
Joey : Sara.
Sara : Salut.
Joey : Ecoute, j'ai quelque chose à te dire et je te jure que c'est pas facile, enfin pour moi en tout cas. Assieds-toi. J'ai compris que tu voulais ce boulot et je ne sais pas si ce que je fait changera quoi que ce soit mais avant que tu t'en ailles, je veux que tu saches que, moi, je suis tombé...enfin, non, je suis pas tombé, je veux dire...
Sara : Oui, moi aussi, je t'aime.
Joey : T'es sûr ?
Sara : Oui.
Joey : Ca fait plaisir. (Ils s'embrassent). Si tu savais ce que ça fait du bien. Tu vas rester ? Ha non. C'est parce que j'ai pas réussi à le dire ? Mais je peux y arriver, je te jure.
Sara : Non, non, si tu savais, je sais plus où j'en suis. Crois-moi, je t'aime de tout mon coeur et je sais que tu m'aimes aussi et je demanderais qu'à rester mais il y a ce job. Je t'assures que c'est le genre de boulot que j'ai toujours rêvé de faire, tu comprends ? C'est moche. Je sais plus du tout ce que je dois faire.
Joey : Viens vivre avec moi.
Sara : Quoi ?
Joey : Et bien, si tu ne sais plus ce que tu dois faire, tu n'as qu'à venir vivre avec moi.
Sara : Joey, tu te rends compte de ce que tu dis ?
Joey (peu sûr de lui) : Hein, hein.
[Appartement de Joey.]
Gina : Tiens, je suis sûre que ça va te faire marrer. Ca fait 5 jours qu'il y a un écureuil agressif qui empêche Howard d'aller jusqu'à sa voiture.
Howard crie.
Alex : C'est gentil, j'apprécie tes efforts mais t'auras du mal à me faire retrouver la pêche. Ca viendra quand je serais prête, j'y peux rien.
Michael arrive.
Michael : Salut.
Gina : Salut.
Michael : Voilà, Lorraine m'a laissé tomber.
Gina : Oh mon dieu. Qu'est ce qui s'est passé ?
Michael : Elle a une liaison avec un autre.
Gina : Chéri, je sais bien que tu croyais qu'en fréquentant une femme plus âgée, tu éviterais les moments difficiles. Mais c'est dur aussi, même avec une femme de 45 ans.
Alex : Tu sors avec une femme de 45 ans ?
Michael : Je sortais jusqu'à ce qu'elle rencontre le professeur Brightwiser.
Alex : Le professeur Brightwiser ? Quel âge il a, lui ?
Michael : Je sais pas, 65, 70. (Alex rigole). Ouais, rigole mais le professeur Brightwiser a toutes les femmes qu'il veut. Depuis qu'on lui a posé une prothèse de la hanche, il est infatigable.
Alex : Oh, celle-là, elle est trop bonne. Mais je vais pas mourir seule. Tu seras à mes côtés, toi.
FIN